La Croix-Rouge émirienne a intensifié ses activités d'aide au Yémen dans les domaines suivants: éducation, santé, sécurité, infrastructures et logement.
Entre avril 2015 et novembre 2017, l'aide fournie par les Émirats arabes unis au Yémen s'est élevée à 9,4 milliards de dirhams (2,56 milliards de dollars).
Le système de santé yéménite a été durement touché par la guerre, qui a provoqué une grave épidémie de choléra dans le pays. Le pays manque de médicaments essentiels, de personnel médical et d’équipements.
Selon Nasser Baum, ministre yéménite de la Santé, les EAU ont joué un rôle important dans la lutte contre la propagation du choléra, notamment en envoyant 100 tonnes de médicaments.
Les Emirats ont également fourni 100 millions de dollars pour lutter contre l'épidémie. Le gouvernement de l'Organisation mondiale de la santé a fait don de 10 conteneurs de médicaments contre le choléra par l'intermédiaire de centres situés dans les Émirats arabes unis.
En 2017, la Croix-Rouge a également contribué à la mise en œuvre du programme national de lutte contre le paludisme au Yémen, avec l'envoi de 100 000 moustiquaires imprégnées d'insecticide.
L’organisation a réparé des hôpitaux, construit de nouvelles installations, livré des ambulances et du matériel médical.
Par exemple, l'organisation de la Croix-Rouge aux EAU a ouvert un hôpital à El Najdain, Hadramaut, un hôpital à Khizhra, un hôpital à Ataka et Mokha. Le gouvernement des Émirats arabes unis a aidé à la reconstruction d'autres établissements médicaux dans tout le pays.
En outre, la Croix-Rouge a ouvert le premier camp chirurgical gratuit dans la région d’Ataka et a contribué à la mise en œuvre d’une campagne de vaccination des enfants en mettant l’accent sur les réfrigérateurs à énergie solaire. L'OMS a également fourni 20 ambulances.
Au Yémen, le conflit armé dure depuis environ trois ans. La coalition dirigée par l'Arabie saoudite, dont les EAU sont membres, se bat avec les rebelles pour soutenir l'armée du président Yémen Abd-Rabba Mansour Hadi, reconnue par la communauté internationale.
À la suite du conflit, plus de 10 000 personnes sont mortes de faim dans le pays et la capitale du Yémen, Sanaa, est toujours contrôlée par les Hussites.
Cependant, les EAU ont beaucoup fait pour atténuer la crise humanitaire.
En ce qui concerne l'éducation, les autorités émiriennes ont construit et rénové de nombreuses écoles en 2017. Quatre salles académiques de 200 places ont été ouvertes à l'université d'Aden, des projecteurs et des ordinateurs ont été transférés à l'université. Des centaines de bus ont été attribués aux écoles et universités yéménites pour transporter les étudiants, en particulier ceux vivant dans des zones rurales isolées. Dans le cadre d'une nouvelle initiative appelée le sac d'école, des uniformes scolaires ont été distribués à de nombreuses familles yéménites dans le besoin.
Les EAU ont également apporté une aide importante au développement de l’infrastructure du Yémen. Au cours de l’année, des centaines de projets d’infrastructures et de logements ont été lancés dans le cadre de ce programme. Par exemple, une centrale thermique a été restaurée à Al Makhe et un accord a été signé pour la restauration de cent vingt mégawatts.
Des accords ont également été conclus sur des dizaines de projets visant à améliorer les infrastructures hydrauliques, notamment le forage de puits dans de nombreuses zones.
Nous vous rappelons que l'ancien président du Yémen Ali Abdullah Saleh a été tué en décembre. Cela s'est passé quelques jours après l'annonce de la rupture de tous les liens avec les Hussites et de l'intention de reconsidérer les relations avec la coalition soumise à un cessez-le-feu. Actuellement, la coalition intensifie l'assaut de la forteresse hussite à Saad, tout en se déplaçant à Sanaa.
